Colin Trevorrow : La VR reste un terrain d’expérimentation
Colin Trevorrow travaille sur le dernier volet de la trilogie Jurassic World qui doit sortir en 2021. Il manifeste aussi son intérêt pour la réalité virtuelle, un médium qui juge capable d’apporter une expérience nouvelle par rapport au cinéma. Pour le réalisateur, dans une œuvre VR, le scénario reste essentiel mais il doit pouvoir tirer parti des technologies.
Avec Jurassic World en 2015, Colin Trevorrow n’a pas seulement relancé la franchise Jurassic Park, il a réalisé l’un des films les plus lucratifs de l’histoire du cinéma. En 2018, il a récidivé en écrivant cette fois le scénario Jurassic World: The Fallen Kingdom. À cette occasion, le cinéaste américain s’est essayé à la réalité virtuelle (VR) en confiant au studio montréalais Felix & Paul, la production de deux expériences Oculus VR : Jurassic World: Blue et Jurassic World: Apatosaurus.
Le choix s’est fait sur la qualité de l’expérience proposée sur un projet précédent. « Tout reposait sur une interprétation au piano avec une restitution sonore particulière. Vous faites partie de la scène et vous oubliez où vous êtes, c’est un bon critère pour définir une œuvre immersive réussie. »
C’est une chose acquise, Jurassic World 3 qui sortira en 2021 aura une déclinaison VR. « Nous allons travailler sur un scénario qui, à travers la VR, propose une expérience différente du film au cinéma », explique Colin Trevorrow. Et d’ajouter : « l’expérience, les interactions… la VR offre une innovation que la télévision ou le cinéma ne peuvent pas apporter ».
La VR reste un terrain d’expérimentations, selon Colin Trevorrow, qui y voit une richesse. « Personne n’est capable de dire ce qui fait le succès d’une œuvre VR. Les créateurs définissent progressivement des règles qui n’existent pas jusqu’à présent. » La raison est simple : « c’est le premier médium de narration à voir le jour depuis très longtemps »