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On aime, on vous en parle — Découvrez et soutenez Onyo, le monde inouï !

12 juillet 2021

Prenez un dispositif de son binaural et adaptez-y des fables écologiques, généreusement saupoudrées de poésie et de douceur. Vous obtiendrez Onyo, le monde inouï  : un nouveau genre d’expérience immersive sous la forme de “pauses d’émerveillement”.

Si vous suivez l’actualité de NewImages Festival, alors les noms de Charlotte-Amélie Veaux et Yann Garreau ne vous sont peut-être pas inconnus… Ensemble, Charlotte-Amélie Veaux et Yann ont cofondé le blog UXmmersive, qui explore les mondes immersifs et dont nous relayons régulièrement certains contenus. Mais aujourd’hui, c’est leur nouveau projet Onyo que nous souhaitons mettre en avant à l’occasion du lancement de leur campagne d’investissement participatif.

Grâce au son binaural (une technologie que l’on aime vraiment beaucoup par ici et que vous allez de plus en plus croiser pendant le festival), Onyo propose des pauses d’émerveillement au travers d’expériences immersives sonores d’une dizaine de minutes. L’équipe de NewImages Festival a testé – et approuvé – la première de ces pauses : “L’Arbre-Soleil”. Mais le mieux, c’est qu’on les laisse en parler !

NewImages Festival — Est-ce que vous pouvez nous présenter Onyo en quelques mots ?

C.-A. Veaux : Vous l’avez dit, Onyo crée des pauses d’émerveillement au travers d’expériences immersives sonores ! Nous souhaitons faire voyager nos participant·es dans un univers poétique et onirique. Dans un monde très anxiogène, nous pensons qu’il devient primordial de déconnecter, de reprendre du temps pour soi, à l’encontre de l’injonction à être toujours performant·e et à rentabiliser son temps, et de réapprendre à s’émerveiller de ce qui nous entoure.

Y. Garreau : Onyo c’est notre participation au renouvellement des imaginaires : des histoires dans lesquelles il n’y a pas un héros élu, mais un collectif qui agit ; dans lesquelles nous avons un autre rapport aux autres êtres vivants qui nous entourent ; dans lesquelles la magie est présente mais ne résout pas tout, etc. Avec à chaque fois la volonté d’apaiser et de redonner du temps contemplatif aux participant·es. Nos expériences peuvent être vécues selon trois formats : 

1. en ligne seul·e chez soi ou au bureau en ligne
2. lors d’événements à l’aide d’une installation physique 
3. lors d’un atelier avec des méthodologies d’innovation et d’intelligence collective

NewImages Festival — Le projet s’articule autour du son binaural. Qu’est-ce que c’est concrètement et en quoi cette méthode d’enregistrement d’explorer de nouvelles formes d’immersion… et donc de nouvelles sensations ou émotions ?

Y. Garreau : L’enregistrement du son en binaural est une technologie qui date des années 70 ! Ce son permet de recréer l’écoute naturelle, ou autrement dit, d’avoir l’illusion complète d’entrer dans un autre univers. Les participant·es ont les yeux fermés, et le son anime le monde autour d’eux/elles. Dans « L’Arbre-Soleil », ils sont guidés par une biche-chamane et ils l’entendent se déplacer, s’approcher de leur oreille, leur poser une question, s’éloigner, déambuler entre les participants…

C.-A. Veaux : Le son est souvent mis de côté, alors qu’il a un pouvoir immersif très fort ! Prenez un film d’horreur : coupez le son, il n’est plus du tout effrayant… Fermez les yeux, vous avez toujours des frissons ! Le son peut nous reconnecter à notre imaginaire. Dans les expériences Onyo, nous invitons nos participant·es dans un monde merveilleux, à eux/elles de se représenter la scène et les personnages. Les expérimentations l’ont confirmé : la reconnexion sensorielle à soi, son corps et aux autres est très forte. Ce n’est pas nous qui le disons, mais nos participant·es !

NewImages Festival — À qui s’adresse Onyo et où pourra-t-on découvrir l’expérience ?

C.-A. Veaux : « L’Arbre-Soleil » s’adresse à un large public, avec des messages universels et une direction artistique qui mêle fantastique, poésie et récit d’exploration. Notre enfance a été marquée par les créations du studio Ghibli : Mon voisin Totoro, Le Château dans le ciel ou Princesse Mononoké. Ces récits parlent autant aux enfants qu’aux adultes. Les créations d’Onyo s’adressent à tout.es celles et ceux qui veulent s’évader dans un monde poétique et merveilleux !

Y. Garreau : Les expériences comme « L’Arbre-Soleil » peuvent créer une vraie respiration dans des parcours de visite et d’achat souvent exténuants. On pourra donc retrouver nos créations dans des musées, centres culturels, tiers-lieux, festivals, hôtels…  C’est également une création qui pourra aussi être découverte au sein de grandes entreprises, qui cherchent aujourd’hui à égayer le bien-être des collaborateur·rices, dans et hors les bureaux ou à sensibiliser autrement les parties prenantes à des thématiques aussi complexes que le bouleversement écologique que nous vivons.

NewImages Festival — Du point de vue de la présentation / diffusion du projet, quels sont les avantages – et éventuellement les inconvénients – de ce genre d’expérience immersive sonore ?

C.-A. Veaux : Le premier avantage est la flexibilité de ce format ! L’expérience en format évènementiel est itinérante, peut facilement se déplacer pour aller à la rencontre des publics, se monter et se démonter facilement. Un autre avantage du son binaural, c’est que nous avons facilement pu développer une version en ligne de « L’Arbre-Soleil » ! La spatialisation du son et sa dimension immersive repose sur les techniques d’enregistrement, et non pas du matériel d’écoute. Donc chacun·e peut découvrir depuis son bureau ou de chez lui/elle la version en ligne avec son propre matériel d’écoute.

Y. Garreau : Aujourd’hui, nous créons de la réalité virtuelle pour les oreilles mais sans le gros désavantage des casques de réalité virtuelle : nous utilisons des casques audio classiques qui sont connus du grand public et dont les évolutions technologiques à venir sont lisibles. En revanche, travailler avec le son comme outil d’immersion reste encore marginal et l’écosystème reste encore à construire pour consolider des financement, créer des collaborations etc.

NewImages Festival — Vous venez de lancer une campagne d’investissement participatif. Comment ça fonctionne et quelles sont les prochaines étapes de développement du projet ?

C.-A. Veaux : L’investissement participatif est une forme peu connue de financement participatif. C’est un investissement dans la mesure où l’apport est associé à un risque : si Onyo ne parvient pas à se développer, les investisseur·euses ne récupèrent pas leur argent. En revanche, il ne s’agit pas de prendre des parts au capital d’Onyo ; mais plutôt d’en tirer une rémunération en cas de succès : si Onyo se développe, chaque investisseur·euse sera rémunéré·e selon notre chiffre d’affaire, en percevant des royalties, et pourront récupérer jusqu’à 3 fois leur mise.

Y. Garreau : Nous espérons aujourd’hui lever entre 20000€ et 45000€ pour passer du prototype au produit fini ; et lancer la production d’une seconde histoire d’ici la fin de l’année. Il s’agit pour nous de renforcer le catalogue d’histoires pour proposer tout un tas de mondes inouïs à découvrir. En s’assurant que tout fonctionne le plus simplement possible !

Soutenez le projet ! 
Tout le monde peut investir, et se rémunérer en royalties sur le chiffre d’affaires pendant 5 ans. L’objectif ? Lever entre 20000€ et 45000€ pour passer du prototype au produit fini, et pour produire une 2ème histoire.
Pour prendre part à l’aventure, faire émerger des temps d’émerveillement éco-responsables, c’est par ici !

* À lire également, via UXmmersive : 

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